RDV : Retraite Terre, « L’amour est Liberté »

À l’heure de la mondialisation de la biodiversité, des crises sociales et climatiques, comment l’amour peut-il nous montrer la voie ?

Les pratiques de pleine conscience enseignées par Thich Nhat Hanh nous aident à cultiver une compréhension, une guérison et une transformation plus grandes. Elles constituent une voie de grand amour – un amour qui ne demande rien en retour, qui nous élargit, qui nous libère des peurs individuelles et collectives, de la cupidité et de l’illusion. Un type d’amour qui nous libère pour nous engager dans des voies qui peuvent contribuer à un monde meilleur pour tous.

Pour la première fois, le Village des Pruniers accueille une retraite Terre Internationale qui se déroule à la fois sur place et en ligne. Nous apprendrons des pratiques de pleine conscience qui nous aideront à cultiver le bonheur, l’amour et la liberté, et participerons à des ateliers et des panels sur des thèmes tels que: la spiritualité et l’activisme; la justice sociale et raciale; la manière de prendre soin de notre deuil et de notre “écoanxiété”; parmi d’autres. Ensemble, nous cultiverons la paix et la vision de l’inter-être qui pourra sûrement être le fondement d’un avenir meilleur pour tous sur Terre.

Des enseignants du Dharma, des tables rondes, des ateliers (TQR, fresque du climat, écologie profonde, pour les activistes, la pleine conscience et prendre soin de soi…), le programme sera riche et inspirant pour nous ressourcer, nous inspirer, nous guider…

J’aurai la joie de vous y retrouver et de prendre part à l’animation des ateliers organisés autour du Travail Qui Relie.

Plus d’informations sur le site du village des Pruniers.

Hapy Bday mon Dino !

Il vient de souffler sa première bougie, ça se fête, non ?

Que de choses se sont passées en 1 an !

Des salons, des dédicaces, des rencontres, des articles : la vie d’un auteur auto-édité n’est pas de tout repos, c’est le moins que je puisse dire. Il y a du pour et du contre. De formidables libertés et de charmantes frustrations. C’est un chemin néanmoins fichtrement intéressant mais qui demande beaucoup de flexibilité, d’adaptabilité, d’appétence pour l’innovation et l’imagination – mais bon, ça je pratique depuis toujours ! Apprendre, toujours être désireux d’apprendre, c’est la clé. Le tout en ne lâchant pas mes valeurs, le ‘pourquoi’ de l’existence de ce roman, la finalité de l’initiative.

Donc aujourd’hui, un an après son lancement marqué par le sceau des limitations covidesques, le Dino est toujours là. Comme un enfant, je peux dire qu’il m’aide à grandir tous les jours. À puiser au fond de moi pour extraire l’essence de qui je suis, de ce que je désire : et maintenant ? Où est la place de ce roman ? A-t-il rencontré son public ? Comment l’aider davantage ? ça va bien au-delà de mon amour pour l’écriture et les mots tout ça.

Mais le temps joue avec moi, avec nous. Il me permet de polir mon engagement, ma façon d’être au monde. J’ai envie de mots, ils viendront bientôt sous une autre forme qu’un roman… Un petit frère ou une petite sœur pour le dino ? La famille #imnodino s’agrandit, mais chut ! Patience !

Allez mon Dino, je te souhaite un bel anniversaire et une épanouissante et inspirante année !

Journée JOCOSO #1

Une journée JOCOSO, c’est quoi ? C’est une journée Joyeuse, Conviviale et Solidaire. Euh, OK, mais encore ??

Le but de Greenosity est de passer à l’action. On veut semer des graines. Partout. Tenter des expériences. Et toutes les occasions sont bonnes pour parler de la mise en place (ou de l’existence pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler, oups !) de la Transition, des solutions locales, durables, de l’urgence climatique et environnementale…, bref de tout ce qui devrait être notre nouveau quotidien.

Donc, avec Vertitude (l’association locale de toutes les aventures qui vont dans le bon sens :), nous avons surfé sur l’occasion d’une belle rencontre (Fanny pour ne pas la nommer qui dispose d’une ludothèque mobile et qui nous a préparé une super après-midi jeux à la ferme avec les enfants il y a quelques semaines) et nous lui avons proposé d’organiser une journée JOCOSO, i.e. une journée jeux de société, ouverte à tous de 0 à 99 ans, autour de laquelle se grefferont une gratiferia (le don, l’échange, rappel des valeurs de base), une banque de graines gratuite (semer je vous dis, coûte que coûte!), et de doux en-cas et boissons (bio, locaux, faits maison)… Sur ces activités, nous saupoudrerons une dose de Transition, quelques grammes de local, deux cuillères à café de solidaire, et un zest de durable.

Mais quelle drôle d’idée ? Et pourquoi pas ? Notre but est de semer là où ça ne pousse pas forcément, il faut donc penser de nouveaux formats pour toucher un public qui ne viendrait pas forcément aux Moments de Partage Citoyens du café associatif local. Des gens pour qui bio, c’est bobo. Il faut rêver de nouvelles façons de vivre, de mélanger les individus, les âges, les envies pour créer un monde équilibré et solidaire.

Nous débrieferons cette première édition !

JOCOSOeument vôtre,

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Moment de Partage Citoyen

Allez, ça se précise un peu… Je tâtonne sur le concept, mais il se dessine petit à petit.

Demain, seconde rencontre renommée Moment de Partage Citoyen autour de l’Urgence Climatique et Environnementale.

Ce que j’attends de ce moment ? Qu’on y parle de l’actualité bien sûr. Locale, nationale ou internationale.  Mais également, qu’on partage nos questionnements, nos envies, nos peurs, nos blocages… Nos espoirs aussi. En toute humanité, sans jugement.

Pourquoi ? Surtout pour ne pas être seul face à la prise de conscience de l’Urgence Climatique. Elle est nécessaire mais elle est violente, douloureuse et effrayante.

On fera le point demain.

Et pour conclure, Greta Thunberg a tout dit lors de la COP24 – Bravo mademoiselle, Inspiring young lady

https://www.facebook.com/watch/?v=2349935578421688

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Magie humaine

Internet est fabuleux. On ne peut être partout, mais on peut avoir accès à réellement beaucoup…

Ce discours d’Harrison Ford lors du GLOBALE CLIMATE SUMMIT est bouleversant. Il me bouleverse en tout cas…

Par son message bien évidemment. Percutant. Intelligent. Évident.

Mais c’est sa sensibilité qui me bouleverse. Son émotion visible, son impuissance palpable. Sa peur aussi. Tout est parfaitement lisible, limpide sur ce visage ouvert, rompu à donner le premier rôle aux émotions. Et cette humanité, cette vulnérabilité humaine est désarmante et me fait aimer les êtres humains. Tellement.

Elle donne encore plus envie de se lever et de se battre pour la vie. La seule que nous n’aurons jamais. Ici et maintenant. MAINTENANT. Pas demain. Demain n’existe pas.

Parce que nous avons raison. Parce que personne n’a le droit de détruire sciemment le monde fabuleux dans lequel nous avons la chance d’évoluer. Parce que nous ne pouvons pas attendre les bras croisés et regarder. Passifs. Parce que c’est impossible. Parce que… Parce que…

Juste un petit message à écouter, amis Humains pour se reconnecter avec nos semblables et avec la vie. Et n’oubliez pas, VIVEZ, AGISSEZ.

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Source : https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/harrison-ford-son-plaidoyer-pour-la-science_127608

 

Petits pas de Septembre VS 42 noms

Allez, Greenosity chauffe car les températures montent…

Les petits pas sont « petits », mais ils ont le mérite d’être des pas. Ils vont dans le bon sens alors, mieux autant en parler :

Au niveau local, nous avons donc été quelques-un(e)s à marcher le 8 septembre dernier et d’autres (ou les mêmes ?) à ramasser les déchets sur la plage non loin de chez moi samedi 15/9. Tenaces et idéalistes, nous remettrons cela le 13/10 prochain.

Au niveau national et international ? Nous avons également marché le 8/9 (https://riseforclimate.org/). Et nous avons également ramassé les déchets sur toutes les plages du monde le 15 (https://worldcleanupday.fr/).

Bref, lorsqu’on fait les comptes, ça fait un certain nombre d’individus qui se sentent concernés par notre futur proche, mais c’est bien loin de faire le compte… Ce week-end, en France, c’était la journée du patrimoine et au vu des chiffres de la journée, il faut croire que l’histoire a plus d’intérêt que l’avenir. Étrange et amer constat.

Pendant ce temps là, juste avant que les éléments se déchaînent (https://www.midilibre.fr/2018/09/16/les-images-inouies-de-la-violence-du-super-typhon-mangkhut,4699023.php), 42 députés de notre bien chère France ont voté de concert le maintien du Glyphosate qui tue et continuera donc, grâce à eux, de tuer…

42 noms qu’il ne faut pas oublier. 42 personnes qui apparemment tiennent plus à l’argent qu’à la vie humaine. Mais comment est-ce donc possible ? Ne sont-ils pas eux-mêmes des êtres humains ? N’aiment-ils pas eux aussi des gens, des parents, des enfants ? Sont-ils réellement sans cœur ? Des questions naïves qui pourtant ont lieu d’être, n’est-ce pas ? Et nous, Citoyens dotés d’un cœur, que faisons-nous face à ce qui n’est rien d’autre qu’une trahison de notre espèce et de la nature au sens large ? Laissons-nous faire ?

En tout cas, ces 42 noms, ils me restent en travers de la gorge. Ils font mal. Ils me donnent honte.

Bérangère Abba (https://www.facebook.com/berangereabbadeputee52) (LREM)
Gabriel ATTAL (LREM)
Laetitia Avia, députée de Paris (LREM)
Florian Bachelier (LREM)
Didier Baichère (LREM)
Sophie Beaudouin-Hubiere (https://www.facebook.com/SophieBeaudouinHubiere) (LREM)
Bruno Bonnell (LREM)
Jean-Jacques Bridey (LREM)
Stéphane Buchou (LREM)
Fabienne Colboc (LREM)
Frédéric Descrozaille (LREM)
Christelle Dubos, Députée de Gironde (LREM)
Coralie Dubost (LREM)
Jean-Luc FUGIT (LREM)
Stanislas Guerini (LREM)
Danièle Hérin (LREM)
Guillaume Kasbarian (LREM)
Célia de Lavergne (LREM)
Nicole Le Phei (https://www.facebook.com/NicoleLePeih5603) ( (LREM)
Marie Lebec (LREM)
Jean Claude Leclabart votre Député (LREM)
Martine Leguille Balloy (https://www.facebook.com/martine.leguilleballoy) (LREM)
Roland Lescure (LREM)
Monique Limon – Députée République En Marche – 7ème circo de l’Isère (LREM)
Laurence Maillart Méhaignerie (LREM)
Graziella Melchior (LREM)
Amélie de Montchalin (LREM)
Jean-Baptiste Moreau (LREM)
Cendra MOTIN – La République En Marche (LREM)
Zivka Park – Députée 9ème circonscription Val d’Oise (LREM)
Patrice Perrot- Député de la Nièvre (LREM)
Anne-Laurence Petel (LREM)
Béatrice Piron – La République en Marche(LREM)
Marie-Christine Verdier-Jouclas, Députée du Tarn (LREM)

Jean-Yves Bony (https://www.facebook.com/jeanyves.bony.165) (LR)
Gilles Lurton (LR)
Jérôme Nury (https://www.facebook.com/jeromenurydepute) (LR)
Alain Ramadier (https://www.facebook.com/alainramadier) (LR)

Bruno Millienne, député des Yvelines (MODEM)
Nicolas Turquois (MODEM)

Thierry Benoit (UDI)
Lise Magnier (UDI)

Des idées pour ne jamais les oublier ? Je suis preneuse.

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Source photo : https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/10620/monsanto-empoisonne-largentine-avec-ses-pesticides

***

19/9 Suite de ce sujet : des # circulent : #UNJOURUNTRAITRE / #balancetongly

3, 2, 1…

Bon, ça y’est de mon côté, ça se met en place : dès la rentrée je lance un Rendez-Vous Local pour « réfléchir ensemble » !

ça ne peut plus attendre que je me juge assez « prête », assez « informée », assez « pointue »… C’est comme être parent : « on ne sera jamais assez prêt ! A un moment, il faut se lancer ! » Donc, je ne suis sûre de rien, la route est mal éclairée, pleine de brouillard mais je discerne un petit chemin qui me tend les bras. Et j’ai envie de le suivre.

Le Comment ? Qui ? Pourquoi ? Où ? est en train d’être travaillé…

Si vous aviez un groupe local qui se créait près de chez, qu’aimeriez-vous voir traité ? De quoi souhaiteriez-vous discuter ? Quels sujets ? Quelles actions ? Tous vos apports, vos envies, vos idées sont les bienvenus pour m’aider à bâtir mes fondations !

Merci et que l’été vous soit doux,

 

 

Open Letter to Tepco

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[Français en dessous]

[English]

I just learned that you have received authorisation from the Japanese government to dump 770,000 tonnes of radioactive water into the ocean. Why? Because you no longer know how to manage the storage of contaminated water accumulated since the Fukushima nuclear accident!

How can I put this into words? Well I am absolutely against it. No derision, no cynicism in this statement. Just my opinion. Being one of hundreds, thousands, millions of women and men of the world who, I remind you, share the same Earth as you and over whom you have no rights or jurisdiction whatsoever. When defending your private interests, your company has some basic duties with regards to us. And destroying our world is not one of them.

You played with fire and you lost. This is your problem and yours alone. Under no circumstances does humanity have to pay the cost. The first and foremost priority is for your incompetence to be recognised, and the world should be locking arms to find a solution together. And I’m talking about a real solution, because dumping 770,000 tonnes of dirty, polluted, poisoned water into the sea is not an option. It’s just additional evidence of your incompetence, your contempt for the world and life itself. The vulgarity of that gesture is just as enormous as your arrogance has been since the accident on April 11, 2011.

I am tired/indignant/astonished/revolted/sickened to see our ecosystem, our world, life itself and all the beauty that goes with it, ravaged this way. Tired/indignant/astonished/revolted/sickened to hear again and again how companies, defying popular outcry, are jeopardising our very existence in the name of profits for a handful of individuals. And you, dear Handful of Individuals, dear fellow humans (since at least we have that in common), do you have even a flicker of a soul? In the absence of a soul, do you have children, friends, loved ones? And failing all that, look around: you should be able to find a mirror amongst all the wealth you’ve amassed… OK, got one? Good, now stand in front of it for a few seconds. Forget about everything else and take the time to look at yourselves. Yeah, you. Not your defects, not your qualities (I couldn’t give a shit about your pretty eyes or the nose you think is too wide). No, really look at yourselves. Look at the human beings you are. If you’re unable to do that, look for the child you once were only a few short years ago, hiding there inside you, somewhere. That’s right, look hard… OK, have you find him? Now look in his eyes and tell him that for him, for all the children of the world, it is (high) time to stop this!

Of course, I’m addressing Tepco with this message. Obviously the Japanese government as well. And all governments of the world. All employees and shareholders of all companies that destroy our world. But I’m likewise addressing you, women and men, outraged just as I am. Powerless. Frustrated. But alive. Those who fight a little or others who fight like crazy; those who have given up and who’ve stopped believing they can make a difference; and those that still haven’t risen up, who are scared to believe it.

The world cannot remain deaf to the announcement of such news.

That ocean is our ocean. The world is everybody’s backyard. Water dumped there will soon be everywhere, and tomorrow you’ll be finding it where you live. Whatever you think, one fine day very soon, the sea you are swimming in will be that water. It’s a fact.

Fellow humans, since it’s our survival at stake, let’s mobilise to stop a handful of nutcases from spelling death for our future. And when I say our future, I’m talking about yours: the future of the reader of these lines. Not only your children’s future. Yours.

Let’s mobilise so that, together, we can find solutions. Today for the Tepco case. Tomorrow for others. We don’t have a choice. We have to act. And fast.

That a company or a country should decide, with full impunity, to knowingly contaminate our world is intolerable.

*August 1st – Follow up / News: Sign the petition

***

[Français]

Je viens d’apprendre que vous avez reçu l’autorisation du gouvernement japonais de déverser 770 000 tonnes d’eau radioactive dans l’océan. Pourquoi ? Parce que vous ne saviez plus gérer le stock accumulé depuis l’accident nucléaire de Fukushima.

Comment dire ? Eh bien moi, je ne suis absolument pas d’accord. Aucune dérision, aucun cynisme dans cette déclaration. Juste mon opinion. Que je sais être celle de centaines, de milliers, de millions de femmes et d’hommes dans le monde qui, je vous le rappelle, partagent la même Terre que vous et sur lesquels vous n’avez aucun droit. Votre société défendant des intérêts privés, vous avez envers nous, tout au plus, des devoirs. Et détruire notre Monde n’en fait pas partie. Que vous ayez joué aux apprentis sorciers et que vous ayez perdu, est votre problème et le vôtre uniquement. L’Humanité ne doit en aucun cas en payer les frais. Que votre incompétence soit reconnue et qu’ensemble, le monde se serre les coudes pour trouver une solution est la seule urgence. Et je parle d’une véritable solution car déverser dans l’océan 770 000 tonnes d’eau polluée, souillée, empoisonnée n’est pas une option. C’est juste la preuve supplémentaire de votre incompétence, de votre mépris du monde et de la vie, dans un geste tout aussi vulgaire que la suffisance qui  est la vôtre depuis ce sinistre 11 avril 2011.

Je suis fatiguée/indignée/sidérée/révoltée/écœurée de voir notre écosystème, notre monde, la Vie dans son essence et sa beauté ravagés. Fatiguée/indignée/sidérée/révoltée/écœurée d’apprendre sans répit que des entreprises qui se jouent de l’Homme mettent en péril notre existence au nom de profits destinés à une poignée d’individus. Mais vous, chère poignée d’individus, chers amis humains puisque nous avons au moins cela en commun, n’avez-vous donc point d’âme ? A défaut d’âme, n’avez-vous point d’enfant, d’amis, de gens que vous aimez ? A défaut de tout cela, cherchez bien, vous devriez au moins trouver un miroir dans tout ce que vous avez amassé… C’est bon, vous l’avez ? Bien, alors posez-vous quelques instants. Déconnectez-vous de tout et prenez le temps de vous regarder. Oui, vous. Pas vos défauts, pas vos qualités (je me contrefous de vos beaux yeux ou de votre nez trop épais), non regardez-vous vraiment. Regardez l’être humain que vous êtes.  S’il se fait difficile à trouver, cherchez l’enfant que vous étiez il y a quelques petites années de cela et qui se cache là, quelque part. Si, si, cherchez bien… C’est bon vous l’avez ? Alors regardez-le et dites-lui, yeux dans les yeux que pour lui, pour tous les enfants du monde, il est (grand) temps d’arrêter tout cela !

Ce message je l’adresse à Tepco, bien sûr. Au gouvernement japonais évidemment. A tous les gouvernements du Monde. A tous les employés ou actionnaires de toutes les entreprises qui détruisent notre Monde. Mais je l’adresse également à vous tous, femmes et hommes, outrés comme moi. Impuissants. Frustrés. Mais vivants. A ceux qui se battent un peu ou comme des fous, à ceux qui ont baissé les bras et qui n’y croient plus, à ceux qui ne les ont pas encore levés et ont peur d’y croire.

Le monde ne peut rester sourd à l’annonce d’une telle nouvelle.

Cet océan est le Nôtre. Il est notre jardin à tous. L’eau déversée là-bas se retrouvera bientôt partout et demain, elle sera chez vous, où que vous habitiez. Quoi que vous en pensiez, un jour de juillet très prochain, la mer dans laquelle vous nagerez sera cette eau là. C’est un fait.

Frères humains, puisque c’est de notre survie dont il s’agit, mobilisons-nous pour qu’une poignée de fous cesse de condamner notre avenir. Et quand je dis notre avenir, je parle du tien, à toi qui lis ces lignes. Pas uniquement celui de tes enfants. Du tien.

Mobilisons-nous pour que tous ensemble, nous trouvions des solutions. Aujourd’hui pour le cas Tepco. Demain pour tous les autres. Nous n’avons plus le choix. Il faut agir. Et vite.

Qu’une entreprise ou qu’un pays décide en toute impunité de contaminer sciemment notre Monde n’est pas tolérable.

*Le 1/8/2017 – Suite / Actualité : Signez la pétition

 

La fontaine de Luglon ou la métaphore du jmenfoutisme humain

Aujourd’hui, je m’en vais vous conter une petite histoire.

Il était une fois, un bien joli petit village perdu – ou protégé, c’est selon – au cœur de la non moins délicieuse Haute Lande. Un bien joli petit village abritant environ 323 âmes et dont l’accueillante place du village fleure bon la France qui fait du bien.

Un bien joli petit village, disais-je, dans lequel je me suis rendue pour découvrir un lieu magnifique, un lieu comme on en voudrait partout : une maison des Alternatives, un lieu intergénérationnel… appelez-le comme vous voudrez. Un de ces lieux censés attirer les citoyens – jeunes et vieux, petits et grands, riches et pauvres – qui veulent prendre les choses en main, qui osent repenser leur monde et n’ont pas peur de questionner leur vie et leurs habitudes. Un de ces lieux dans lequel on se regroupe, on communique, on échange, on (re)-construit, on rêve et on agit.

Et si l’essence du projet est superbe, le lieu physique qui l’abrite ne l’est pas moins. Loin de tous les clichés des maisons des associations froides, vides et impossibles à chauffer que l’on se voit prêter par les municipalités, celle-ci est une superbe bâtisse à l’âme virevoltante, remise à neuf par trois paires de mains de fées et quelques lutins et repeinte avec des couleurs chatoyantes qui feraient décoller les esprits les moins inspirés. Mise à disposition et refaite grâce à l’appui pas que psychologique de son propriétaire, un très joli Monsieur qui est très heureux de participer ainsi à un projet prônant de si belles valeurs, la maison Garbay comme elle se fait appeler, se targue en plus de trôner sur la place du village.

Tout va bien dans le meilleur des mondes, me direz-vous ? Eh bien, c’est là où le bât blesse.

Assise sur une pétulante chaise-palette à siroter mon café, je remarque une fontaine (pas très jolie d’ailleurs) au centre de la place. Une voiture vient à passer, la fontaine se met à jaillir. Je suis intriguée… Quelques minutes plus tard, un camion passe dans l’autre sens… la fontaine se déclenche à nouveau. Je regarde à deux fois ma tasse de café, doute un instant de son contenu puis décide de m’en ouvrir aux personnes autour de moi.

Et là, m’est révélée une histoire extraordinaire !

Contre toute attente, cette fontaine n’est pas seulement une fontaine : c’est une oeuvre d’art. Une oeuvre d’art dont la beauté n’a d’égale que son ingéniosité puisque l’artiste qui en est le père a surement dû se dire « qu’une fontaine qui jaillit tout le temps, c’est chiant » (bon, j’abrège son raisonnement…) alors pourquoi ne pas créer plutôt une fontaine avec détecteur de mouvement qui ne se déclencherait qu’au passage d’individus ou de véhicules à proximité ? Je vous entends déjà ! Et alors, pourquoi pas ? C’est pas si mal vu… L’art, c’est l’art.

Attendez, je ne vous ai pas tout dit. En ces temps de restrictions budgétaires (la fontaine appartient à la mairie – donc la mairie paye l’eau – donc les citoyens payent l’eau… vous me suivez ?), en ces temps de COP 21-22-etc. et d’économie urgente des ressources et en ces temps de campagnes publicitaires à coups de Moi quand je me lave les dents, je ferme le robinet !, et bien, mademoiselle La Fontaine-Oeuvre d’art se paye le luxe… d’être en circuit OUVERT ! Ce qui veut dire qu’à chaque passage à proximité, l’eau publique jaillit, puis s’écoule, se répand, se perd sur le sol de la place centrale. Bref, elle est gâchée – tout comme le sont d’ailleurs les deniers des habitants de Luglon.

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ACTION ?!

Ce n’est pas grave ? Il y a pire comme problème ? Oui, bien sûr il y a pire !

Mais j’ai trouvé que la fontaine de Luglon était un bel exemple du jmenfoutisme des municipalités, des citoyens et des Hommes en général.

On passe tous les jours à côté de gâchis évidents, de choses répréhensibles qui nous concernent directement (je le répète encore une fois : les citoyens de Luglon payent pour cette eau gâchée) et dont nous sommes parfois même les acteurs passifs (les citoyens activent la fontaine à chaque fois qu’ils passent devant ! C’est énorme quand on y pense…) – mais on l’accepte, on ne fait rien.

C’est comme ça. On a d’autres problèmes. On a autre chose à faire. On s’en fout. C’est la faute de l’Etat. C’est la fatalité.

Et si on faisait passer le mot que l’Etat, la fatalité, les autres problèmes pourraient en fait se volatiliser si on faisait tous notre part ? Si on se décidait à ne plus baisser les yeux ou à détourner le regard lorsque quelque chose nous gênait ? Si, on se rendait compte qu’en parlant, qu’en s’y mettant à plusieurs, tout était en fait si simple à résoudre ?

En espérant que l’ouverture de la Maison Garbay permette aux citoyens et à la municipalité de questionner les bienfaits de cette fontaine. Et qui sait ? De la repenser pour qu’elle devienne enfin un bel exemple de sobriété artistique.

Puiser au fond de soi. Bien profond parfois…

Lorsque les jours sont troubles et gris, il faut puiser parfois très profond pour revenir à l’essentiel. Lorsque tout vacille, il n’y a que nous, notre Soi, qui puisse aider à ne pas nous perdre dans un brouillard peu avenant. Rappelons-nous bien : nous sommes notre propre phare, notre propre lumière. Nous sommes à la barre de notre bateau et nous seuls connaissons la voie qui doit être la nôtre. Nous sommes notre propre nageur et il ne tient qu’à nous de donner ce petit coup de pied salvateur qui nous fera remonter à la surface lorsque nous penserons toucher le fond. Nous – vous et moi – sommes autant que quiconque – si, si ! en mesure de changer le monde de demain. A nous de ne pas en douter, de ne jamais baisser les bras et d’agir pour que ce monde soit meilleur pour ceux qui nous suivent…

Lorsque les jours sont troubles et gris comme le sont les nouvelles ces derniers temps, il est donc plus que jamais temps de se recentrer et de réfléchir à ce que NOUS voulons. Il est de notre devoir de ne pas se laisser emporter par la vague destructrice des news à gogo qui, si l’on n’y prend garde, nous submerge en quelques instants. Ce flot d’informations est assourdissant, destructeur et dangereux. Il nous fait nous sentir si petit, si faible, si rien… Et il ne fera de nous qu’une bouchée, nous empêchera de remonter à la surface, nous noiera même si nous n’y prenons garde !

Facile à dire… Euh, mais on fait comment ?

amour

1 – Y croire

Nous devons croire en nous, en ce que nous voulons. Cessons de dépenser notre énergie à combattre des pseudo-peurs, des cauchemars, des « et si… » chargés de nos pires frayeurs et mettons tout ce que l’on a de beau et de positif au service de nos rêves. Aujourd’hui, les gens partagent à qui mieux mieux ce qu’il y a de pire – controns-les sans perdre un instant en PARTAGEANT NOS RÊVES. Rêvons  ! Seuls, chez nous ou entourés. Dans nos murmures ou à haute voix. Osons rêver ! 24h/24. Rêvons, rêvons, rêvons ! Pas ce soir, pas demain, mais dès maintenant.

2- Le vouloir

Lorsque nous voulons que les choses changent, lorsque nous y croyons vraiment, elles changent. Notre boulot : faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas se laisser décourager ! Bien s’entourer, se déconnecter des réseaux et autres abreuvoirs à peurs assourdissantes, éteindre télé et radio si elles nous déstabilisent au point de nous mettre en péril. Aidons-nous pour ne pas fléchir. Ainsi protégés, épargnés, notre volonté restera intacte.

3- Agir

Oui, il faut FAIRE. Soyons riches d’idées et d’initiatives, surprenons-nous tous les jours d’être en mesure de rebondir. Surprenons-nous pour surprendre ceux qui nous entoure et peu à peu élargir le cercle autour de nous. La bonne énergie ricoche, à nous de décider de lancer la pierre.

4 – Se regouper

« Lorsqu’on rêve tout seul, ce n’est qu’un rêve alors que lorsqu’on rêve à plusieurs, c’est déjà une réalité. L’utopie partagée c’est le ressort de l’Histoire » (Elder Camara)

Tout est dit. Ne restons pas seul. Aidons-nous en nous regroupant, en partageant, en grandissant ensemble. L’énergie circulera d’autant mieux qu’elle sera partagée et nourrie par d’autres envies, d’autres rêves qui viendront alimenter les nôtres. Entrons dans ce cercle vertueux qu’est la relation humaine lorsqu’elle est positive. Persuadons-nous qu’ensemble nous pourrons aller plus loin.

Et last but not least comme diraient nos amis américains (si, si,…) :

5-  AIMER

Aimons la vie, la nature, les Hommes, notre prochain. Seul l’Amour est capable de rendre l’Homme digne et libre. Seul l’Amour peut nous amener à nous dépasser. Aimons-nous au lieu d’aimer les choses. Revenons à l’essentiel, à ce qui a une véritable valeur. Non, non, restez-là ! Cet article n’a rien de religieux ! Et quand bien même, si les Religions ne prônaient qu’Amour, elles seraient mes meilleures amies… Alors, qui que nous soyons, en période de doutes, de troubles, d’incertitudes ou d’élections malsaines, tournons-nous vers l’Amour plutôt que vers la peur. Et si nous n’obtenons pas de réponse immédiate, nous savons au moins que nous regardons dans la bonne direction.

Allez, courage. Et malgré les apparences, Orange is not the new Black. A bon entendeur, salut.