Covid19… et tellement plus

dream but

Depuis presque 15 jours, nous sommes tous confinés. J’ai personnellement eu la visite de corona et m’en remets doucement… Le monde est en stand-by et retient son souffle.

Nous assistons, impuissants, à l’endormissement (l’agonie?) du monde dans lequel nous sommes nés, avons grandi, vécu… Les photos s’accumulent, vestiges d’un instant qui se prolonge : des villes sans âmes, des axes gigantesques sans véhicules, des places nues, de l’espace, du vide… Un paysage digne d’une Belle au Bois Dormant moderne dans laquelle le bois serait devenu béton. La question est : quand allons-nous nous réveiller ? Et dans quel monde ? Est-ce que tout repartira comme avant ou bien…

Ou bien, quoi ?

Nous avons le temps et l’espace d’y penser : ce confinement est un cadeau pour ceux qui ont la chance d’en profiter et ne se voient pas envoyer sur le front, pour utiliser un vocabulaire belliqueux cher à notre président. Mais, et si nous n’étions pas en guerre ? Si nous étions prêts à renaître ? La naissance n’est pas une partie de plaisir, ni pour l’enfant, ni pour la mère, mais ce n’est pas une guerre. Oh que non !

Du temps donc…

Pour s’activer aussi. Pour mettre en place les bases du monde que l’on voudrait voir fleurir « après ».

Localement, nous sortons donc l’artillerie : nous avons des outils, Internet, des contacts, des connaissances. Nous jetons tout dans notre marmite et préparons des solutions, des recettes pour demain :

  • Nos producteurs et acteurs locaux ont besoin de vendre dans ce temps de crise, sinon, demain, ils ne seront plus là. Les magasins sont fermés, les marchés sont interdits, un par un. Nous les aidons. Nous avons les outils (La cagette), nous leur proposons et ils s’en saisissent pour rencontrer les clients là où ils sont, malgré les conditions de distributions improbables qui sont les nôtres… La solidarité est là.
  • Nous prenons contact avec nos élus, proposons nos savoirs-faire, nos idées, nos envies. Partageons nos savoirs aussi.
  • Nous créons des groupes locaux pour rencontrer -d’abord sur le Net- ceux qui, conscients désormais, veulent s’engager à être cocréateurs du monde de demain. Du monde de leurs enfants. Le seul qui puisse être.
  • Nous imaginons de nouvelles façons de faire, de nouveaux métiers, nous relocalisons pour, en cas de besoin – comme aujourd’hui – être capable de vivre ensemble et de vivre, tout court.

Rejoignez-nous. Où que vous soyez. Disséminez vos savoirs, savoirs-faire, envies, rêves.

C’est le moment.