Il vient de souffler sa première bougie, ça se fête, non ?
Que de choses se sont passées en 1 an !
Des salons, des dédicaces, des rencontres, des articles : la vie d’un auteur auto-édité n’est pas de tout repos, c’est le moins que je puisse dire. Il y a du pour et du contre. De formidables libertés et de charmantes frustrations. C’est un chemin néanmoins fichtrement intéressant mais qui demande beaucoup de flexibilité, d’adaptabilité, d’appétence pour l’innovation et l’imagination – mais bon, ça je pratique depuis toujours ! Apprendre, toujours être désireux d’apprendre, c’est la clé. Le tout en ne lâchant pas mes valeurs, le ‘pourquoi’ de l’existence de ce roman, la finalité de l’initiative.
Donc aujourd’hui, un an après son lancement marqué par le sceau des limitations covidesques, le Dino est toujours là. Comme un enfant, je peux dire qu’il m’aide à grandir tous les jours. À puiser au fond de moi pour extraire l’essence de qui je suis, de ce que je désire : et maintenant ? Où est la place de ce roman ? A-t-il rencontré son public ? Comment l’aider davantage ? ça va bien au-delà de mon amour pour l’écriture et les mots tout ça.
Mais le temps joue avec moi, avec nous. Il me permet de polir mon engagement, ma façon d’être au monde. J’ai envie de mots, ils viendront bientôt sous une autre forme qu’un roman… Un petit frère ou une petite sœur pour le dino ? La famille #imnodino s’agrandit, mais chut ! Patience !
Allez mon Dino, je te souhaite un bel anniversaire et une épanouissante et inspirante année !
C’est un moment privilégié de rencontres, d’échanges, de partages entre parents concernés, inquiets, voire dévastés par l’urgence climatique actuelle et l’effondrement de la biodiversité. Des parents CONSCIENTS mais RESPONSABLES, dépassés peut-être par l’ampleur de la tâche à accomplir mais devant se ressaisir pour agir pour le futur de leurs enfants. C’est un moment permettant de réaliser que l’on est pas seul à traverser ce tsunami émotionnel, que tout le monde est passé ou passera par là. Perdre tous nos repères n’est pas aisé. Un changement de paradigme n’est pas chose facile…
Que fait-on pendant ces Cercles ? On se connecte les uns aux autres, on respire ensemble. On se rappelle d’où l’on vient, qui on est. On échange, beaucoup. On partage ce que l’on traverse. Et on parle des outils qui existent pour nous donner du courage, pour nous aider à nous recentrer, à prioriser ce qui est véritablement important, faire le tri dans nos têtes, dans nos vies voire dans nos armoires… Simplifier, éclaircir pour mieux voir et mieux agir.
Les Cercles c’est tout ça, et plus encore.
Un moment pour prendre soin. De soi. Des autres. De notre humanité.
Pour connaître les dates et lieux des prochains Cercles #imnodino ou organiser un Cercle près de chez vous : imnodino@protonmail.com / ou sur le site internet.
Où trouver de l’inspiration ? Où trouver des documentaires, des films ? Où entendre des voix qui nous inspirent ? Waterbear.
Cette plateforme est absolument inspirante, allez-y ! Il y a beaucoup de documentaires gratuits et d’autres, en location.
Hier, j’ai regardé Chasing the Thunder (2018), disponible sur cette plateforme (payant en location 3.99 €) dont j’avais entendu parler mais n’avais pas encore vu. Quelle inspiration ! Merci Sea Shepherd, merci Captain Hammer, merci à tout l’équipage. Quelle leçon !
Si vous ne savez pas comment agir, inspirez-vous !
Le monde bouge, les projets sont partout, sachez où regarder !
On me demande souvent des informations sur le travail de Joanna Macy, l’écopsychologie et le Travail qui Relie.
En préparation d’une formation qui débute le mois prochain, je viens de visionner ces deux entretiens -réalisés en 2013- de Joanna Macy et de Chris Johnston (avec qui elle a coécrit le livre Espérance en mouvement – Active Hope, en anglais) dans lesquels ils expliquent très clairement les grandes lignes du TQR et de l’écopsychologie.
Ils sont, à mon humble avis, fascinants et inspirants.
Ci-dessous, un print-screen d’une page du Figaro lue ce jour. Comment osent-il écrire cela ? Comment ose-t-on ne pas réagir ? Il est plus que temps de se réveiller !
Ce qui est en jeu, c’est la VIE. La vie des êtres humains, de nos enfants et de leurs descendants ; de la biodiversité ; de la nature ; de la vie telle que nous la connaissons.
Entendre parler de PIB comme conséquence de l’inaction est à vomir.
Arrêtons d’accepter ces discours sans empathie, détachés de notre humanité : il est plus que temps que chacun prenne conscience du fait qu’être humain, qu’on le veuille ou non, nous lie à la nature. Sans elle, nous ne sommes plus. Nous sommes la nature.
Et aujourd’hui, la nature agonise. Et nous faisons donc de même.
Le PIB rira bien lorsque le dernier homme s’éteindra.
« L’Agence internationale de l’énergie appelle ENFIN à cesser les investissements dans les énergies fossiles. »
C’est le genre de nouvelle qui en surprendra plus d’un.
Mais ça veut dire quoi exactement ? ça veut dire qu’un monde est mort!
Le rapport de l’AEI intitulée Net Zero by 2050 indique clairement la route à suivre pour ne pas dépasser les 1.5°C… Ok, et alors ? Plein d’autres le crient depuis des années… Mais l’AEI n’est pas tout le monde. L’AEI n’est rien moins que l’étalon or des politiques énergétiques dans le monde entier. Et dans ce rapport, ils avancent clairement le besoin urgent et rapide d’arrêter les recherches et le déploiement des énergies fossiles. « Il ne faut plus investir dans les énergies fossiles. » Bam, c’est écrit. Rien que ça.
En gros, ce rapport signe la fin du l’énergie fossile, c’est le truc cool qui rapporte tellement que même si ça bousille le monde, on doit continuer. Au contraire, depuis ce rapport, c’est l’inverse : aujourd’hui, se lancer dans les énergies fossiles, c’est Has Been. Pire, c’est criminel. Et le futur, ce sont les énergies renouvelables. Ils en appellent aux gouvernements de prendre acte de ce rapport dans leurs décisions énergétiques. Alléluia !
Tout ceci n’est qu’un mega-résumé écrit avec l’emballement lié aux enjeux d’une telle nouvelle, mais l’essentiel y est.
Je vous mets le lien du rapport ci-dessous ainsi qu’un peu de lecture et d’audio à dévorer.
C’est une TRES bonne nouvelle, et par les temps qui courent, il faut la célébrer !
Maintenant que le pas est franchi, je me dis comme d’habitude qu’il était inutile d’attendre si longtemps : rejoindre le mouvement n’a pris que quelques minutes ! J’invite donc celles et ceux qui cela résonne à faire de même. Pourquoi ?
Car c’est un engagement physique et mental fort qui préfigure les difficultés alimentaires qui attendent une grande partie de l’Humanité
Pour exprimer mon refus de l’idée que nos enfants et toute forme de Vivant animale et végétale essaient de survivre dans un monde à +3°C ou + 6°C. L’inaction climatique de l’État est un crime contre l’humanité
Pour soutenir les personnes qui mènent ce combat au 4 coins du monde
Pour me connecter aux personnes qui subissent ou subiront la famine à cause de l’impact d’un climat déglingué
Retrouvez la tribune donc je suis co-signataire ci-dessous.
APPEL DES GRÉVISTES DE LA FAIM POUR UN AVENIR POSSIBLE – Mars 2021
Nous, Grévistes de la Faim pour un Avenir Possible, lançons aux citoyennes et citoyens un appel solennel à se joindre à notre action, dans chaque pays.
Nous sommes un collectif de citoyens bouleversés, indignés ou révoltés par le manque d’ambition politique face au réchauffement climatique mondial et à l’effondrement systémique de la Nature.
La crise écologique mondiale se confirme sous nos yeux : l’année 2020 a été la plus chaude jamais enregistrée dans de nombreux pays, les catastrophes liées au dérèglement climatique se sont multipliées partout (méga-feux, ouragans, inondations, atteinte aux productions agricoles…) et la sixième extinction de masse, qui concerne tous les pans du Vivant, s’est poursuivie et aggravée.
Depuis des décennies, des centaines d’études scientifiques (travaux du « Club de Rome », du GIEC, de l’IPBES, etc.) alertent sur cette crise globale à venir. Pourtant, nous constatons que la plupart des gouvernements ne prennent pas de mesures assez fortes dans la bataille mondiale engagée pour la protection du climat et de la biodiversité.
La crise sanitaire en cours montre à chacun d’entre nous, quel que soit son pays d’origine, sa couleur de peau, son âge, son métier, ses revenus, qu’un effondrement systémique de nos sociétés est possible. Ce qui se passe avec le COVID 19 n’est qu’un petit avant-goût de l’ensemble des conséquences liées au réchauffement climatique et à l’érosion de la biodiversité.
Cette crise sanitaire aurait dû être l’occasion d’engager davantage l’ensemble des nations dans la transition écologique. Pourtant, nous constatons que la majeure partie des efforts financiers actuels vise au maintien des systèmes économiques existants plutôt qu’au développement de systèmes adaptés aux enjeux futurs.
Le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies a récemment appelé à la mise en place d’un état d’urgence climatique mondial jusqu’à atteindre la neutralité carbone et a déclaré : « Si nous ne changeons pas de cap, c’est du suicide ! »(1). Or, nous ne changeons pas suffisamment vite de cap. Notre stagnation est même un facteur fortement limitant de nos chances d’avenir.La grève de la faim effectuée à partir d’octobre 2020 par le Rapporteur Général du Budget Européen, pour dénoncer le misérable montant alloué à la résolution de la crise climatique et exiger une taxation de la spéculation financière, a lancé une véritable vague d’indignation dont notre mouvement est issu. Depuis novembre 2020, en France, en Belgique et dans d’autres pays, 150 personnes de tous horizons ont entamé des grèves de la faim pour exiger le déblocage des moyens nécessaires à la transition écologique mais aussi à la santé, à l’éducation et à l’emploi.
Notre mouvement de grévistes de la faim est spontané, notre organisation informelle, non partisane et solidaire.Nous sommes des citoyens déterminés à peser sur les décisions de ceux qui nous dirigent et à contribuer à engendrer une prise de conscience collective. La grève de la faim est une forme de mobilisation radicale, c’est précisément pourquoi nous l’avons choisie. Elle exige un engagement physique et mental fort qui préfigure les difficultés alimentaires qui attendent une grande partie de l’Humanité. Chacun est libre de s’engager au sein du collectif dans une grève pour un jour, vingt jours ou plus, puis de s’interrompre et de recommencer quand bon lui semble. Notre grève est collective et permanente : nous nous passons le relais. Quand certains s’engagent dans une grève de durée indéterminée, d’autres choisissent la date de son terme, d’autres encore s’impliquent par un jeûne de protestation, récurrent ou ponctuel.Le but n’est pas de nous mettre en danger mais d’interpeller en conscience nos concitoyens et la classe politique qui ne prend pas suffisamment la mesure de la gravité et de l’urgence de la situation. Les Grévistes de la Faim pour un Avenir Possible sont responsables, à l’écoute de leur corps, au service du Vivant.
Nous nous engageons également dans d’autres actions publiques : Cercles de Silence pour un Avenir Possible,rencontres avec les médias et les élus de nos communes, actions de convergence des luttes avec d’autres collectifs au niveau national et international.
Nous proposons aux citoyen(ne)s de s’organiser dans chaque pays en collectifs et de profiter de leur agenda politique (grands rendez-vous institutionnels sur le climat, votes de lois sur le climat et la transition écologique, échéances électorales, etc.) pour organiser des actions collectives de grèves de la faim, dans une démarche non-violente et pacifique, en s’associant aussi souvent que nécessaire aux actions d’autres collectifs et ONG engagés dans ces domaines, pour prendre soin du Vivant et de notre avenir. Les citoyens des grandes villes comme ceux des villages peuvent engager le dialogue et l’action auprès de leurs responsables politiques locaux pour inscrire la lutte pour le climat, la transition écologique, la résilience au cœur de leurs programmes et de leur quotidien.
Nous devons exiger collectivement des dirigeants du monde entier qu’ils engagent la totalité des moyens légaux, économiques et financiers nécessaires pour affronter l’urgence écologique et sanitaire et enrayer le chaos planétaire annoncé par la communauté scientifique.
La spéculation financière, par exemple, n’a aucune justification économique. Pourtant, elle est moins taxée que le pain. Nous exigeons notamment la mise en place d’une taxe d’au moins 1% sur les transactions financières spéculatives, partout dans le monde, ainsi qu’une taxation de tous les produits financiers qui échappent à l’impôt alors qu’ils devraient contribuer à la construction d’un futur acceptable, juste, sur une planète habitable. Mais ce n’est là qu’un exemple de ce qui peut être mis en place par les gouvernements.
Le jugement historique rendu pour « l’Affaire du Siècle » par le tribunal administratif de Paris le 3 février 2021, qui condamne l’inaction climatique de l’État français, conforte tous les ONG et collectifs engagés dans la bataille pour le Climat. « À hauteur des engagements qu’il avait pris et qu’il n’a pas respectés dans le cadre du premier budget carbone, l’État doit être regardé comme responsable (…) d’une partie du préjudice écologique constaté », ont tranché les juges.
A chaque collectif d’imaginer ses actions et stratégies de mobilisation.