Coup de gueule

Le titre de trop. Mais quelle indécence !

Se rend-on compte de ce qui est en jeu ?

Ci-dessous, un print-screen d’une page du Figaro lue ce jour. Comment osent-il écrire cela ? Comment ose-t-on ne pas réagir ? Il est plus que temps de se réveiller !

Ce qui est en jeu, c’est la VIE. La vie des êtres humains, de nos enfants et de leurs descendants ; de la biodiversité ; de la nature ; de la vie telle que nous la connaissons.

Entendre parler de PIB comme conséquence de l’inaction est à vomir.

Arrêtons d’accepter ces discours sans empathie, détachés de notre humanité : il est plus que temps que chacun prenne conscience du fait qu’être humain, qu’on le veuille ou non, nous lie à la nature. Sans elle, nous ne sommes plus. Nous sommes la nature.

Et aujourd’hui, la nature agonise. Et nous faisons donc de même.

Le PIB rira bien lorsque le dernier homme s’éteindra.

J’inspire. J’expire.

Journée JOCOSO #1

Une journée JOCOSO, c’est quoi ? C’est une journée Joyeuse, Conviviale et Solidaire. Euh, OK, mais encore ??

Le but de Greenosity est de passer à l’action. On veut semer des graines. Partout. Tenter des expériences. Et toutes les occasions sont bonnes pour parler de la mise en place (ou de l’existence pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler, oups !) de la Transition, des solutions locales, durables, de l’urgence climatique et environnementale…, bref de tout ce qui devrait être notre nouveau quotidien.

Donc, avec Vertitude (l’association locale de toutes les aventures qui vont dans le bon sens :), nous avons surfé sur l’occasion d’une belle rencontre (Fanny pour ne pas la nommer qui dispose d’une ludothèque mobile et qui nous a préparé une super après-midi jeux à la ferme avec les enfants il y a quelques semaines) et nous lui avons proposé d’organiser une journée JOCOSO, i.e. une journée jeux de société, ouverte à tous de 0 à 99 ans, autour de laquelle se grefferont une gratiferia (le don, l’échange, rappel des valeurs de base), une banque de graines gratuite (semer je vous dis, coûte que coûte!), et de doux en-cas et boissons (bio, locaux, faits maison)… Sur ces activités, nous saupoudrerons une dose de Transition, quelques grammes de local, deux cuillères à café de solidaire, et un zest de durable.

Mais quelle drôle d’idée ? Et pourquoi pas ? Notre but est de semer là où ça ne pousse pas forcément, il faut donc penser de nouveaux formats pour toucher un public qui ne viendrait pas forcément aux Moments de Partage Citoyens du café associatif local. Des gens pour qui bio, c’est bobo. Il faut rêver de nouvelles façons de vivre, de mélanger les individus, les âges, les envies pour créer un monde équilibré et solidaire.

Nous débrieferons cette première édition !

JOCOSOeument vôtre,

flyer jocoso net

 

Moment de Partage Citoyen

Allez, ça se précise un peu… Je tâtonne sur le concept, mais il se dessine petit à petit.

Demain, seconde rencontre renommée Moment de Partage Citoyen autour de l’Urgence Climatique et Environnementale.

Ce que j’attends de ce moment ? Qu’on y parle de l’actualité bien sûr. Locale, nationale ou internationale.  Mais également, qu’on partage nos questionnements, nos envies, nos peurs, nos blocages… Nos espoirs aussi. En toute humanité, sans jugement.

Pourquoi ? Surtout pour ne pas être seul face à la prise de conscience de l’Urgence Climatique. Elle est nécessaire mais elle est violente, douloureuse et effrayante.

On fera le point demain.

Et pour conclure, Greta Thunberg a tout dit lors de la COP24 – Bravo mademoiselle, Inspiring young lady

https://www.facebook.com/watch/?v=2349935578421688

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Magie humaine

Internet est fabuleux. On ne peut être partout, mais on peut avoir accès à réellement beaucoup…

Ce discours d’Harrison Ford lors du GLOBALE CLIMATE SUMMIT est bouleversant. Il me bouleverse en tout cas…

Par son message bien évidemment. Percutant. Intelligent. Évident.

Mais c’est sa sensibilité qui me bouleverse. Son émotion visible, son impuissance palpable. Sa peur aussi. Tout est parfaitement lisible, limpide sur ce visage ouvert, rompu à donner le premier rôle aux émotions. Et cette humanité, cette vulnérabilité humaine est désarmante et me fait aimer les êtres humains. Tellement.

Elle donne encore plus envie de se lever et de se battre pour la vie. La seule que nous n’aurons jamais. Ici et maintenant. MAINTENANT. Pas demain. Demain n’existe pas.

Parce que nous avons raison. Parce que personne n’a le droit de détruire sciemment le monde fabuleux dans lequel nous avons la chance d’évoluer. Parce que nous ne pouvons pas attendre les bras croisés et regarder. Passifs. Parce que c’est impossible. Parce que… Parce que…

Juste un petit message à écouter, amis Humains pour se reconnecter avec nos semblables et avec la vie. Et n’oubliez pas, VIVEZ, AGISSEZ.

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Source : https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/harrison-ford-son-plaidoyer-pour-la-science_127608

 

Petits pas de Septembre VS 42 noms

Allez, Greenosity chauffe car les températures montent…

Les petits pas sont « petits », mais ils ont le mérite d’être des pas. Ils vont dans le bon sens alors, mieux autant en parler :

Au niveau local, nous avons donc été quelques-un(e)s à marcher le 8 septembre dernier et d’autres (ou les mêmes ?) à ramasser les déchets sur la plage non loin de chez moi samedi 15/9. Tenaces et idéalistes, nous remettrons cela le 13/10 prochain.

Au niveau national et international ? Nous avons également marché le 8/9 (https://riseforclimate.org/). Et nous avons également ramassé les déchets sur toutes les plages du monde le 15 (https://worldcleanupday.fr/).

Bref, lorsqu’on fait les comptes, ça fait un certain nombre d’individus qui se sentent concernés par notre futur proche, mais c’est bien loin de faire le compte… Ce week-end, en France, c’était la journée du patrimoine et au vu des chiffres de la journée, il faut croire que l’histoire a plus d’intérêt que l’avenir. Étrange et amer constat.

Pendant ce temps là, juste avant que les éléments se déchaînent (https://www.midilibre.fr/2018/09/16/les-images-inouies-de-la-violence-du-super-typhon-mangkhut,4699023.php), 42 députés de notre bien chère France ont voté de concert le maintien du Glyphosate qui tue et continuera donc, grâce à eux, de tuer…

42 noms qu’il ne faut pas oublier. 42 personnes qui apparemment tiennent plus à l’argent qu’à la vie humaine. Mais comment est-ce donc possible ? Ne sont-ils pas eux-mêmes des êtres humains ? N’aiment-ils pas eux aussi des gens, des parents, des enfants ? Sont-ils réellement sans cœur ? Des questions naïves qui pourtant ont lieu d’être, n’est-ce pas ? Et nous, Citoyens dotés d’un cœur, que faisons-nous face à ce qui n’est rien d’autre qu’une trahison de notre espèce et de la nature au sens large ? Laissons-nous faire ?

En tout cas, ces 42 noms, ils me restent en travers de la gorge. Ils font mal. Ils me donnent honte.

Bérangère Abba (https://www.facebook.com/berangereabbadeputee52) (LREM)
Gabriel ATTAL (LREM)
Laetitia Avia, députée de Paris (LREM)
Florian Bachelier (LREM)
Didier Baichère (LREM)
Sophie Beaudouin-Hubiere (https://www.facebook.com/SophieBeaudouinHubiere) (LREM)
Bruno Bonnell (LREM)
Jean-Jacques Bridey (LREM)
Stéphane Buchou (LREM)
Fabienne Colboc (LREM)
Frédéric Descrozaille (LREM)
Christelle Dubos, Députée de Gironde (LREM)
Coralie Dubost (LREM)
Jean-Luc FUGIT (LREM)
Stanislas Guerini (LREM)
Danièle Hérin (LREM)
Guillaume Kasbarian (LREM)
Célia de Lavergne (LREM)
Nicole Le Phei (https://www.facebook.com/NicoleLePeih5603) ( (LREM)
Marie Lebec (LREM)
Jean Claude Leclabart votre Député (LREM)
Martine Leguille Balloy (https://www.facebook.com/martine.leguilleballoy) (LREM)
Roland Lescure (LREM)
Monique Limon – Députée République En Marche – 7ème circo de l’Isère (LREM)
Laurence Maillart Méhaignerie (LREM)
Graziella Melchior (LREM)
Amélie de Montchalin (LREM)
Jean-Baptiste Moreau (LREM)
Cendra MOTIN – La République En Marche (LREM)
Zivka Park – Députée 9ème circonscription Val d’Oise (LREM)
Patrice Perrot- Député de la Nièvre (LREM)
Anne-Laurence Petel (LREM)
Béatrice Piron – La République en Marche(LREM)
Marie-Christine Verdier-Jouclas, Députée du Tarn (LREM)

Jean-Yves Bony (https://www.facebook.com/jeanyves.bony.165) (LR)
Gilles Lurton (LR)
Jérôme Nury (https://www.facebook.com/jeromenurydepute) (LR)
Alain Ramadier (https://www.facebook.com/alainramadier) (LR)

Bruno Millienne, député des Yvelines (MODEM)
Nicolas Turquois (MODEM)

Thierry Benoit (UDI)
Lise Magnier (UDI)

Des idées pour ne jamais les oublier ? Je suis preneuse.

glypho

Source photo : https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/10620/monsanto-empoisonne-largentine-avec-ses-pesticides

***

19/9 Suite de ce sujet : des # circulent : #UNJOURUNTRAITRE / #balancetongly

3, 2, 1…

Bon, ça y’est de mon côté, ça se met en place : dès la rentrée je lance un Rendez-Vous Local pour « réfléchir ensemble » !

ça ne peut plus attendre que je me juge assez « prête », assez « informée », assez « pointue »… C’est comme être parent : « on ne sera jamais assez prêt ! A un moment, il faut se lancer ! » Donc, je ne suis sûre de rien, la route est mal éclairée, pleine de brouillard mais je discerne un petit chemin qui me tend les bras. Et j’ai envie de le suivre.

Le Comment ? Qui ? Pourquoi ? Où ? est en train d’être travaillé…

Si vous aviez un groupe local qui se créait près de chez, qu’aimeriez-vous voir traité ? De quoi souhaiteriez-vous discuter ? Quels sujets ? Quelles actions ? Tous vos apports, vos envies, vos idées sont les bienvenus pour m’aider à bâtir mes fondations !

Merci et que l’été vous soit doux,

 

 

La fontaine de Luglon ou la métaphore du jmenfoutisme humain

Aujourd’hui, je m’en vais vous conter une petite histoire.

Il était une fois, un bien joli petit village perdu – ou protégé, c’est selon – au cœur de la non moins délicieuse Haute Lande. Un bien joli petit village abritant environ 323 âmes et dont l’accueillante place du village fleure bon la France qui fait du bien.

Un bien joli petit village, disais-je, dans lequel je me suis rendue pour découvrir un lieu magnifique, un lieu comme on en voudrait partout : une maison des Alternatives, un lieu intergénérationnel… appelez-le comme vous voudrez. Un de ces lieux censés attirer les citoyens – jeunes et vieux, petits et grands, riches et pauvres – qui veulent prendre les choses en main, qui osent repenser leur monde et n’ont pas peur de questionner leur vie et leurs habitudes. Un de ces lieux dans lequel on se regroupe, on communique, on échange, on (re)-construit, on rêve et on agit.

Et si l’essence du projet est superbe, le lieu physique qui l’abrite ne l’est pas moins. Loin de tous les clichés des maisons des associations froides, vides et impossibles à chauffer que l’on se voit prêter par les municipalités, celle-ci est une superbe bâtisse à l’âme virevoltante, remise à neuf par trois paires de mains de fées et quelques lutins et repeinte avec des couleurs chatoyantes qui feraient décoller les esprits les moins inspirés. Mise à disposition et refaite grâce à l’appui pas que psychologique de son propriétaire, un très joli Monsieur qui est très heureux de participer ainsi à un projet prônant de si belles valeurs, la maison Garbay comme elle se fait appeler, se targue en plus de trôner sur la place du village.

Tout va bien dans le meilleur des mondes, me direz-vous ? Eh bien, c’est là où le bât blesse.

Assise sur une pétulante chaise-palette à siroter mon café, je remarque une fontaine (pas très jolie d’ailleurs) au centre de la place. Une voiture vient à passer, la fontaine se met à jaillir. Je suis intriguée… Quelques minutes plus tard, un camion passe dans l’autre sens… la fontaine se déclenche à nouveau. Je regarde à deux fois ma tasse de café, doute un instant de son contenu puis décide de m’en ouvrir aux personnes autour de moi.

Et là, m’est révélée une histoire extraordinaire !

Contre toute attente, cette fontaine n’est pas seulement une fontaine : c’est une oeuvre d’art. Une oeuvre d’art dont la beauté n’a d’égale que son ingéniosité puisque l’artiste qui en est le père a surement dû se dire « qu’une fontaine qui jaillit tout le temps, c’est chiant » (bon, j’abrège son raisonnement…) alors pourquoi ne pas créer plutôt une fontaine avec détecteur de mouvement qui ne se déclencherait qu’au passage d’individus ou de véhicules à proximité ? Je vous entends déjà ! Et alors, pourquoi pas ? C’est pas si mal vu… L’art, c’est l’art.

Attendez, je ne vous ai pas tout dit. En ces temps de restrictions budgétaires (la fontaine appartient à la mairie – donc la mairie paye l’eau – donc les citoyens payent l’eau… vous me suivez ?), en ces temps de COP 21-22-etc. et d’économie urgente des ressources et en ces temps de campagnes publicitaires à coups de Moi quand je me lave les dents, je ferme le robinet !, et bien, mademoiselle La Fontaine-Oeuvre d’art se paye le luxe… d’être en circuit OUVERT ! Ce qui veut dire qu’à chaque passage à proximité, l’eau publique jaillit, puis s’écoule, se répand, se perd sur le sol de la place centrale. Bref, elle est gâchée – tout comme le sont d’ailleurs les deniers des habitants de Luglon.

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ACTION ?!

Ce n’est pas grave ? Il y a pire comme problème ? Oui, bien sûr il y a pire !

Mais j’ai trouvé que la fontaine de Luglon était un bel exemple du jmenfoutisme des municipalités, des citoyens et des Hommes en général.

On passe tous les jours à côté de gâchis évidents, de choses répréhensibles qui nous concernent directement (je le répète encore une fois : les citoyens de Luglon payent pour cette eau gâchée) et dont nous sommes parfois même les acteurs passifs (les citoyens activent la fontaine à chaque fois qu’ils passent devant ! C’est énorme quand on y pense…) – mais on l’accepte, on ne fait rien.

C’est comme ça. On a d’autres problèmes. On a autre chose à faire. On s’en fout. C’est la faute de l’Etat. C’est la fatalité.

Et si on faisait passer le mot que l’Etat, la fatalité, les autres problèmes pourraient en fait se volatiliser si on faisait tous notre part ? Si on se décidait à ne plus baisser les yeux ou à détourner le regard lorsque quelque chose nous gênait ? Si, on se rendait compte qu’en parlant, qu’en s’y mettant à plusieurs, tout était en fait si simple à résoudre ?

En espérant que l’ouverture de la Maison Garbay permette aux citoyens et à la municipalité de questionner les bienfaits de cette fontaine. Et qui sait ? De la repenser pour qu’elle devienne enfin un bel exemple de sobriété artistique.

Puiser au fond de soi. Bien profond parfois…

Lorsque les jours sont troubles et gris, il faut puiser parfois très profond pour revenir à l’essentiel. Lorsque tout vacille, il n’y a que nous, notre Soi, qui puisse aider à ne pas nous perdre dans un brouillard peu avenant. Rappelons-nous bien : nous sommes notre propre phare, notre propre lumière. Nous sommes à la barre de notre bateau et nous seuls connaissons la voie qui doit être la nôtre. Nous sommes notre propre nageur et il ne tient qu’à nous de donner ce petit coup de pied salvateur qui nous fera remonter à la surface lorsque nous penserons toucher le fond. Nous – vous et moi – sommes autant que quiconque – si, si ! en mesure de changer le monde de demain. A nous de ne pas en douter, de ne jamais baisser les bras et d’agir pour que ce monde soit meilleur pour ceux qui nous suivent…

Lorsque les jours sont troubles et gris comme le sont les nouvelles ces derniers temps, il est donc plus que jamais temps de se recentrer et de réfléchir à ce que NOUS voulons. Il est de notre devoir de ne pas se laisser emporter par la vague destructrice des news à gogo qui, si l’on n’y prend garde, nous submerge en quelques instants. Ce flot d’informations est assourdissant, destructeur et dangereux. Il nous fait nous sentir si petit, si faible, si rien… Et il ne fera de nous qu’une bouchée, nous empêchera de remonter à la surface, nous noiera même si nous n’y prenons garde !

Facile à dire… Euh, mais on fait comment ?

amour

1 – Y croire

Nous devons croire en nous, en ce que nous voulons. Cessons de dépenser notre énergie à combattre des pseudo-peurs, des cauchemars, des « et si… » chargés de nos pires frayeurs et mettons tout ce que l’on a de beau et de positif au service de nos rêves. Aujourd’hui, les gens partagent à qui mieux mieux ce qu’il y a de pire – controns-les sans perdre un instant en PARTAGEANT NOS RÊVES. Rêvons  ! Seuls, chez nous ou entourés. Dans nos murmures ou à haute voix. Osons rêver ! 24h/24. Rêvons, rêvons, rêvons ! Pas ce soir, pas demain, mais dès maintenant.

2- Le vouloir

Lorsque nous voulons que les choses changent, lorsque nous y croyons vraiment, elles changent. Notre boulot : faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas se laisser décourager ! Bien s’entourer, se déconnecter des réseaux et autres abreuvoirs à peurs assourdissantes, éteindre télé et radio si elles nous déstabilisent au point de nous mettre en péril. Aidons-nous pour ne pas fléchir. Ainsi protégés, épargnés, notre volonté restera intacte.

3- Agir

Oui, il faut FAIRE. Soyons riches d’idées et d’initiatives, surprenons-nous tous les jours d’être en mesure de rebondir. Surprenons-nous pour surprendre ceux qui nous entoure et peu à peu élargir le cercle autour de nous. La bonne énergie ricoche, à nous de décider de lancer la pierre.

4 – Se regouper

« Lorsqu’on rêve tout seul, ce n’est qu’un rêve alors que lorsqu’on rêve à plusieurs, c’est déjà une réalité. L’utopie partagée c’est le ressort de l’Histoire » (Elder Camara)

Tout est dit. Ne restons pas seul. Aidons-nous en nous regroupant, en partageant, en grandissant ensemble. L’énergie circulera d’autant mieux qu’elle sera partagée et nourrie par d’autres envies, d’autres rêves qui viendront alimenter les nôtres. Entrons dans ce cercle vertueux qu’est la relation humaine lorsqu’elle est positive. Persuadons-nous qu’ensemble nous pourrons aller plus loin.

Et last but not least comme diraient nos amis américains (si, si,…) :

5-  AIMER

Aimons la vie, la nature, les Hommes, notre prochain. Seul l’Amour est capable de rendre l’Homme digne et libre. Seul l’Amour peut nous amener à nous dépasser. Aimons-nous au lieu d’aimer les choses. Revenons à l’essentiel, à ce qui a une véritable valeur. Non, non, restez-là ! Cet article n’a rien de religieux ! Et quand bien même, si les Religions ne prônaient qu’Amour, elles seraient mes meilleures amies… Alors, qui que nous soyons, en période de doutes, de troubles, d’incertitudes ou d’élections malsaines, tournons-nous vers l’Amour plutôt que vers la peur. Et si nous n’obtenons pas de réponse immédiate, nous savons au moins que nous regardons dans la bonne direction.

Allez, courage. Et malgré les apparences, Orange is not the new Black. A bon entendeur, salut.

Et si nous leur transmettions l’envie de rechercher le bien, le bon, le beau ?

Ah nos adorables chérubins ! Combien de nuits blanches à se demander ce qu’il est véritablement important de leur transmettre, les vraies valeurs qui leur serviront demain, les actes qui comptent véritablement, ce qui fera d’eux de belles personnes…

Les réponses ? L’éducation. Les diplômes. Les diplômes. Et les diplômes…

Mais doit-on vraiment éduquer un enfant ? Est-ce là notre rôle ? Les superviser, les diriger, les formater ? Ne devrions-nous pas plutôt être là pour les guider, les sécuriser, baliser le chemin qu’ils ont choisi de parcourir, leur dire que quels que soient leurs choix, nous sommes là pour eux, que nous les épaulons et le ferons quoi qu’il advienne ?

Et si nous orientions différemment ce que l’on appelle aujourd’hui l’Education ? Si, au lieu de rechercher la compétition et l’individualisme, au lieu de vouloir être le meilleur et avoir ce qu’il y a de mieux, de plus, de $$$, nous encouragions les prochaines génération à rechercher le bien, le bon, le beau ? Sérieusement. Fermez les yeux et imaginez un peu… Notre monde, notre cadre de vie, notre vie n’en seraient-ils pas délicieusement plus agréables?

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ACTION ?!

En attendant que les programmes scolaires s’adaptent, nous adultes – parents ou non, qu’importe ! – montrons l’exemple. Esquissons le monde dont nous rêvons pour que jour après jour, ces petits magiciens le créent, le dessinent grâce à leur comportement :

  • Asseyons-nous à côté de ceux qui sont seuls pour qu’ils fassent de même.
  • Soyons gentils pour qu’ils le soient aussi et l’essaiment autour d’eux
  • Proposons notre aide pour qu’à leur tour, ils sachent tendre la main
  • Offrons notre amitié à ceux qui sont seuls pour qu’ils n’aient jamais envie de tourner le dos à ceux qui en ont besoin
  • Encourageons-les pour qu’ils n’aient pas peur d’encourager les autres
  • Développons notre empathie pour que la leur bouillonne
  • Partageons sans compter pour que recevoir ne soit jamais une fin en soi

Le bon, le bien, la beauté, le monde a-t-il vraiment besoin d’autres ingrédients ?

« Putain, on fait quoi ? »

le-cri

Ce cri, je l’ai silencieusement poussé sur ma page Facebook en commentaire à cette page : http://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-idees/alep-lapocalypse.

Pourquoi ai-je donc écrit cela, sachant fichtre bien que Facebook n’est qu’une vitrine, et à fortiori une vitrine sur laquelle je me refuse en temps normal à polémiquer. Perte de temps, d’énergie. Geste stérile dans un univers à la virtualité parfois pesante.

Mais là, je n’ai pas pu me taire, seule que j’étais face à ce tsunami d’horreur. Ce cri, je l’ai donc poussé par dépit, par impuissance, par ras-le-bol de voir des droits bafoués, des vies volées, des êtres humains déchirés, au nom de qui, de quoi ? De l’argent, du pouvoir, de la guerre des « grands »… Ce cri n’appelait pas de réponse, et encore moins une réponse de ma part.  Ce cri était celui d’un être humain bouleversé par la marche du monde qui transmettait une information à ses congénères dans l’espoir de… de quoi?

Et contre toute attente, ce commentaire a déclenché des réponses qui m’ont encore plus bouleversée… « Tu proposes ? », « On attend quoi pour faire quoi ?  » Je ne comprends tout simplement pas l’intérêt de telles apostrophes. Ma question était évidemment rhétorique. Je n’ai pas de réponse à apporter, moi petite citoyenne lambda choyée dans une vie privilégiée comparée à l’horreur que je pointais du doigt. Que pourrais-je bien répondre ? Que des lois existent, qu’elles sont bafouées, que des crimes de guerre sont proférés et que personne ne fait rien, que les journalistes devraient plus couvrir et creuser le pourquoi de tels événements, que les politiques devraient faire ci ou ça ? Mon petit « Je » ne peut rien faire, là tout de suite. J’en ai bien conscience et c’est pour cela que ce cri a été poussé. Je crève d’impuissance. Mais être interpellée, montrée du doigt et me faire culpabiliser parce que je souligne, je partage, ces horreurs me laisse sans voix…

Ne rien dire serait donc plus digne ? Se taire parce que l’on se sait (ou l’on se croit) impuissant serait la marche à suivre ? Fermer sa gueule quand le monde part en vrille serait donc la solution ? Et se servir de Facebook pour ne partager que des choses drôles et inutiles et nier l’état du monde dans lequel on vit ? Ce n’est pas pour moi.

ACTION ?!

Non, mon petit « Je » n’a pas LA solution mais encore une fois j’ose croire que des milliers de « Je » réunis peuvent faire se soulever des nations et changer l’ordre du monde. Ce ne serait pas la première fois. Mon petit « Je » n’a pas la prétention d’avoir les clés de ce monde de fous, bien évidemment, mais il a envie qu’il aille mieux. Ne serait-ce qu’un peu.

Je me souviens d’une phrase apprise dans mon enfance, et qui est restée à jamais gravée dans mon esprit :  » Ne pas dénoncer, c’est collaborer. Se taire est un crime.« 

Donc, même si ce n’est qu’un peu, si ça semble dérisoire, faire quelque chose est toujours mieux que rien. Alors, dénonçons ! C’est déjà agir un peu.